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Le traitement de l'obésité et de l'excès de poids

Maigrir afin de diminuer les risques pour la santé. Voilà un sujet complexe qui est devenu un casse-tête dans les pays industrialisés au niveau mondial et ce malgré les offres de pertes de poids rapides qui foisonnent de tous côtés. Maigrir, ce n'est pas difficile, mais encore faut-il parvenir à maintenir son poids. Les régimes de perte rapides nes sont pas une solution car ils ne donnent pas le temps de modifier le mode d'alimentation et se soldent par une reprise de poids relaivement rapide.

Il y a, comme nous pouvons le voir sur les rapports de l'OMS concernant l'obésité, un problème mondial de prise de poids partout où s'est exporté le mode de vie Américain. Depuis la seconde guerre mondiale, ce peuple à vu ses taux d'obésité augmenter en même temps qu'est arrivé le confort et l'augmentation du pouvoir d'achat toutes classes sociales confondues. L'Europe suit à une dixaines d'années près, le Japon suit également les USA depuis que le mode de vie US a été exporté sur cette petite île.

Sur cette page nous allons analyser pourquoi nous en sommes arrivés là et comment renverser la vapeur.

Les effets néfastes de l'excès de poids

Sur de très grands nombres de données disponibles, il est aujourd'hui démontré que l'exès de graisse corporelle est associé à 150 maladies causant une mortalité précoce (diabètes de type 2, maladies cardiovasculaires, dysfonctionnements rénaux, hypertensions et attaques cérébrales, différents types de cancers).

Il est courant de se baser sur l'indice de masse corporelle (IMC) pour déterminer si un individu souffre d'un excès de poids ou d'obésité. L'IMC a l'avantage d'être une méthode simple et rapide mais ne donne pas toujours de résultats exacts quant à la détermination des risques encourus pour la santé. En effet, les sportifs de haut niveau ont souvent un IMC élevé sans pour autant être en situation de risque acru. Pour les enfants et adolescants en croissance, l'IMC ne suit pas les mêmes règles simples que l'on applique aux adultes. Il est nécessaire de se référer aux courbes de corpulence pour enfants..

La surcharge pondérale ne constitue un risque acru pour la santé que dans le cas ou cette surcharge pondérale est provoquée par un excès de graisse corporelle. C'est donc un rapport trop élevé de graisse corporelle sur le masse maigre qui est néfaste et non un poids élevé.

La forme d'obésité a également changé pendant la dernière décénie. Nous sommes passé de la forme "pomme" à la forme "poire" dans laquelle l'excès de graisse corporelle se localise surtout au niveau de la cavité abdominale. Cette dernière augmente de façon significative les risques de développer les maladies citées ci-dessus.

Comment en est-on arrivé là? Pourquoi le taux d'obèses croît-il avec l'industrialisation de la société?

L'idée que les graisses alimentaires sont la cause de l'obésité est aujourd'hui abandonnée. Même les pays où l'alimentation contient peu de graisses sont touchés par l'obésité.

Nos habitudes alimentaires et notre mode de vie sans cesse plus sédentaire ont évolué considérablement les 100 dernières années en rapport avec notre constitution génétique. L'ADN de l'être humain change de 0.5% par million d'années, s'adaptant aux aux exigences du milieu dans leque nous vivons. Notre constitution génétique n'a donc pas pu suivre ces modifications bien trop rapides. Il est même probable qu'elle ne s'adaptera jamais car les maladies causées par l'obésité provoquent une mortalité bien après l'âge de la reproduction. La pression de sélection ne s'exerce donc pas sur ce fléaux.

L'être humain a évolué avec des fruits, des légumes et un peu de viande (derrière laquelle il fallait courir). Aujourd'hui nous mangeons "fast-food" et "plats micro-ondes" des hydrates de carbone raffinés et des sucres. Tous ces aliments sont nettement plus riches en énergie que les fruits et légumes des derniers millions d'années. Par contre, nous couvrons nettement moins bien nos besoins en fibres, et surtout en acides gras essentiels.

De plus, l'automatisation des tâches domestiques (il ne faut même plus sortir de sa voiture pour ouvrir le garage...) est de plus en plus présent au quotidien. Nombreux sont ceux d'entre nous qui ont une insufisamment de masse musculaire par rapport à la masse adipeuse. Il en découle un métabolisme basal stabilisé à des niveaux bas.

Nous consommons de plus en plus d'aliments préparés industriellement par manque de temps. Or l'industrie alimentaire ne tient pas compte de nos besoins. Pour exemple, un plat industriel modérément salé nous semble totalement insipide. Nous ne reprenons pas deux fois ce type de plat. L'industrie alimentaire, sous peine d'être éliminée par la concurrence, est donc amenée à introduire plus de sel dans ses préparations. C'est ainsi qu'en Europe, nous consommons journalièrement une moyenne de 8 grammes de sel alors que les apports journaliers recommandés ne dépassesnt pas 4 grammes. La situation est identique pour les sucres simples. Les portions sont également un critère de sélection pour le consommateur. On trouve aujourd'hui des Hamburgers à 1120 kcal alors qu'ils ne ne contenaient que 280 kcal il y a à peine une décénie.

Si nous voulons rester en bonne santé, nous devons remettre notre bilan énrgétique à 0 en:

• éliminant une partie de l'automatisation de notre quotidien
• réduisant les portions alimentaires
• favorisant des aliments à faible densité énergétique

Facile! Tout le monde sait cela, mais peu apportent des solutions durables. Lisez plus loin, les solutions existent

Les solutions de régimes privatifs qui foisonnent depuis plus de 20 ans ne fonctionent pas pour perdre du poids. Du moins, elles ne fonctionnent pas à long terme car non seulement ce type de régimes ne maintiennent le bilan énergétiqe négatif que pendant la période de perte de poids. Ils provoquent dans la majorité des cas des carences secondaires en nutriments non énergétiques, mais entraînent également une baisse permanente du métabolisme basal. L'après régime se solde presque toujours en une prise de poids perdu (effet yo-yo). Lisez pourquoi dans notre analyse rationnelle du bilan énergétique. De nombreux professionnels de la nutrition se sont mépris sur la réelle portée du bilan énergétique en se limitant à réduire les apports alimentaires et en augmentant parfois l'activité physique. Non seulement cela ne suffit pas mais cela dégrade le métabolisme basal avec les conséquences que nous connaissons.

Une chose est néanmoins établie: un bilan énergétique positif résulte inévitablement en un gain de poids. Ce gain de poids ne peut être composé que de matières grasses corporelles ou de protéines corporelles puisque les réserves de glucides sous forme de glycogène est d'environ 500gr et ne varie pas.

Comment réagir et renverser la vapeur? Comment perdre du poids de manière durable?

Comme vous l'aurez certainement compris, le bilan énergétique doit nécessairement afficher des valeurs négatives si l'on veut éliminer des graisses de dépôt. Il ne peut pas non plus être trop négatif sous peine de provoquer l'apparition d'une cétonémie (voir notre article sur l'apparition de la cétonémie et de l'acidose métabolique liée à la démobilisation excessive des graisses) dangereuse pour la santé. C'est la raison pour laquelle il n'est pas indiqué de suivre des régimes vous promettant un amaigrissement trop rapide.

Dans notre méthode de perte de poids, la couverture des besoins nutritionnels est un élément central car la moindre carence provoque une baisse du métabolisme basal. Le métabolisme basal représente 75% de nos dépenses énergétiques journalières. Il est donc important de maintenir celui-ci à un niveau élevé sous peine de voir le bilan énergétique repasser dans des valeurs positives.

Les étapes:

• Analyse de vos habitudes alimentaires et de votre mode de vie
• Détermination de votre profil biométrique
• Réalisation du bilan nutritionnel
• Motivation du résultat du bilan + réponses à vos questions
• Mise au point de votre programme personalisé
• Période d'adaptation et de remise en forme (uniquement dans les cas de malnutrition grave)
• Début du programme pendant 2 semaines (sans restrictions des plaisirs de la table), activité physique légère
• Bilan des deux premières semaines et rectifications éventuelles du programme
• Bilan du premier mois. Ici, nous vérifions avec vous les résultats obtenus, révisons et améliorons vos repas par subtitution éventuelle de certains des aliments que vous consommez qui ne sont pas compatibles avec une bonne hygiène alimentaire.
• Courts bilans de vérification toutes les quinzaines jusqu'à l'objectif pondéral.
• Revision de votre programme pour la stabilisation définitive de votre poids. Avant de terminer la phase de stabilisation de poids, vous serez mis tout en douceur sur la voie d'une hygiène de vie compatible avec votre poids stabilisé sans pleurs ni heurts ni privations inconsidérées.

Le programme se déroulant en étapes douces n'est pas difficile ni compliqué à suivre jusqu'à l'obtention des objectifs. Nous sommes absolument opposés aux programmes "blanc de poulet/carottes". Un à deux repas par jour sont absolument libres moyennant quelques conseils de substitution de certains aliments à éviter de préférence.

Avant de démarrer un programme, nous vous communiquons son coût journalier. Les consultations durant toute la période de contrôle et de stabilisation pondérale sont comprises dans le coût journalier indépendamment du nombre de consultations nécessaires.

En choisissant notre méthode, vous vous assurez d'un suivi personalisé par un nutritionniste professionnel.